La méthode

Les deux piliers de notre méthode reposent sur le système nerveux autonome (cerveau reptilien) et sur le microbiote du système intestinal (cerveau digestif).
Lon[h]ea a acquis les moyens d’analyse du système nerveux, ce qui nous permet d’évaluer son fonctionnement, ses aptitudes et ses limites, et donc de le stimuler, de l’activer et de renforcer sa plasticité. Cette approche synonyme de santé et de performance est fondée sur certains concepts de neurologie fonctionnelle.
En terme de nutrition, notre compréhension du microbiote comme clé essentielle de la santé, protectrice et nourricière, est novatrice. Une bonne alimentation assure en effet la diversité de notre flore intestinale. La science démontre à présent que les maladies de civilisation sont les conséquences d’une perte de biodiversité intestinale – la même qui frappe notre environnement – ainsi que de mauvaises habitudes : de sorte que la santé, la performance, les maladies et nombre de blessures sont étroitement liées à la qualité du microbiote.

La première étape de la méthode Lon[h]ea repose sur un bilan de santé suivi par de multiples évaluations, qui nous permettent un profilage précis de votre niveau de santé.
En s’appuyant sur 27 indicateurs, le Score Santé nous permet d’établir une valeur de base : c’est le point de départ pour travailler au centre ou à distance en déployant des programmes personnalisés, selon votre état et vos objectifs. Le tout est accessible en ligne grâce à l’application MyLon[h]ea.
Le bilan de santé est réalisé avec l’accompagnement de l’équipe d’un Centre Lon[h]ea agréé et grâce à un équipement de haute technologie. Il inclut la série d’évaluations mentionnée ci-dessous, sachant que d’autres évaluations peuvent être réalisées en cas de besoin. Contactez le Centre Lon[h]ea pour en savoir plus.

L’évaluation

Pour apprendre à connaitre nos Candidats Santé, la première étape consiste à leur faire remplir un questionnaire précis, qui permet d’obtenir un profilage de la personne et de ses comportements. En quelque trente minutes sont ainsi couvertes des questions telles que les antécédents médicaux et familiaux, les traitements médicamenteux, les activités physiques actuelles et passées ; un questionnaire nutritionnel et une série de questions d’évaluation sont aussi utilisés. Cette étape évalue l’aptitude de chaque Candidat Santé au changement, ceci afin de favoriser l’adoption des nouvelles pratiques.

Il s’agit d’un test pratiqué dans une cabine orientable, sur une plate-forme de force. Le candidat Santé combine pendant ce test divers types de mouvements, ce qui permet de connaître la capacité de son système nerveux central à intégrer les informations sensorielles provenant du corps et de vérifier si son cerveau présente des préférences.

Ce test constitue une évaluation du contrôle de l’équilibre, de la posture, de la flexibilité et des déficits musculaires. Il repose sur un équipement technique nommé Neurocom, créé par la NASA pour analyser les aptitudes des astronautes avant et après leurs missions.

Ce test permet l’évaluation très précise de votre métabolisme et de la façon dont se répartissent ses éléments.
Le centre Lon[h]ea utilise pour ce faire un analyseur de composition corporelle multifréquences, qui permet d’identifier les valeurs de la composition corporelle de chaque segment du corps : bras, jambes et tronc. Il fournit des données approfondies sur la composition corporelle : poids et indice de masse corporelle, taux de masse graisseuse, masse maigre, masse hydrique, etc. L’analyse multifréquences permet d’améliorer la précision et la fiabilité de l’analyse par segmentation. Elle sert également à identifier les changements du statut hydrique et de la masse cellulaire. Il est ainsi possible d’évaluer si une prise de poids est due à une augmentation de la masse corporelle maigre ou à une rétention d’eau, par exemple.

L’analyse sanguine n’est pas systématique dans le cadre du bilan de santé de base, mais elle peut être engagée pour obtenir une évaluation plus détaillée. Plusieurs tests sanguins sont alors pratiqués, dont :

• CRP PLUS : cet indice mesure la quantité de protéines dites « C-Réactives ». Il permet de mesurer le taux général d’inflammation dans le corps et plus particulièrement l’inflammation digestive. C’est un indicateur de santé très sensible mais peu spécifique ; 

• Homocystéine et ses cofacteurs : cette analyse mesure la capacité de production énergétique du corps, ainsi que la capacité à produire les neurotransmetteurs du cerveau ;

• Profil des acides gras, ce parce que les acides gras sont un facteur majeur de la santé. Les habitudes alimentaires occidentales entraînent le plus souvent une carence en Oméga 3 et un excès en Oméga 6 ;

• Homa, Résistance à l’insuline : l’indice de résistance à l’insuline permet de repérer les risques de diabète de type 2. Il signe les aptitudes métaboliques de la personne ;

• Statut en antioxydant : il permet de déterminer le niveau du stress oxydant, porteur de risques de cancers, de diabète et de maladies cardiovasculaires.

C’est un dispositif médical innovant d’aide au diagnostic précoce de maladies neurologiques et psychiatriques. Il permet de tester le fonctionnement de régions spécifiques du cerveau grâce à l’analyse du mouvement des yeux, ceci selon des algorithmes brevetés. 

Grâce à des tests d’oculomotricité – le système de contrôle de mouvement de l’œil – il est possible de déterminer le fonctionnement des différentes aires cérébrales. L’évaluation des aires supérieures du cerveau permet ainsi de mesurer le contrôle qu’exerce celui-ci sur le cerveau reptilien.

Activations de la santé

À travers le test d’hypoxie au repos, le niveau de saturation d’oxygène est progressivement réduit par paliers, ce qui simule un montée en altitude. Cette réduction produit une sécrétion d’oxyde de nitrate activant le système parasympathique, qui est responsable des fonctions de récupération de l’organisme. Cette substance est un antioxydant très puissant au niveau cérébral et un vasodilatateur pour les vaisseaux périphériques, ce qui améliore la vascularisation  et la récupération après l’effort

En mesurant cette force musculaire liée au système nerveux autonome tant au niveau de la force et de la durée de l’impulsion, nous obtenons un nouvel indicateur de santé, qui fait le pont entre le cerveau digestif et le cerveau reptilien.

Les programmes d’activité physique adaptée visent l’activation du système nerveux autonome. Les bénéfices ciblés sont multiples et dépendent de chaque cas : rétablissement d’une blessure ou d’une maladie, renforcement musculaire, et encore optimisation de la masse corporelle, de la coordination et du mouvement, de la performance sportive, etc. Un travail est effectué en parallèle sur la micronutrition et sur les équilibres du microbiote, qui sont entre autres responsables de l’immunité, de la production des globules blancs, du bon fonctionnement du pancréas, d’inflammations et de tendinites, de la digestion de certains aliments, de la vitalité et de la relation entre l’intestin et le cerveau. Tous les praticiens de santé Lon[h]ea peuvent être mobilisés pour se consulter sur ce point et intervenir selon les besoins.